Protect the variety of life that protects us

At over one million square kilometres in size and covering a huge variety of terrain and habitats, Ontario holds a high proportion of Canada’s biodiversity. Yet the government’s State of Ontario’s Biodiversity 2015 report signalled important areas of concern with the status and protection of the province’s species and ecosystems. For example, Ontario’s Endangered Species Act was once celebrated as one of the best laws aimed at protecting species at risk in Canada. But the legislation has been watered down with sweeping exemptions for some industries – including forestry — and undermined by weak and delayed implementation.  Meanwhile, endangered species continue to struggle with growing threats, including habitat loss, pollution and climate change.  It is time to review the Ministry of Natural Resources and Forestry’s implementation of the Endangered Species Act over the last eight years, while also acting immediately to help all wild species by expanding the province’s protected areas system.

  • Create an independent expert advisory panel to review the implementation of the Endangered Species Act
  • Devise, invest in, and implement an action plan to meet the 2020 Aichi Biodiversity Targets under the UN Convention on Biological Diversity, which calls for achieving protection of at least 17% our province’s lands. 
  • Invest in and commit to targeted monitoring of biodiversity and the effectiveness of recovery actions for species at risk across Ontario.
  • Develop a clear regional conservation strategy for Ontario’s Far North that proactively considers ecological and social values for developing a protected areas system that meets Ontario’s commitment to protect at least 50% of the region. 
  • Work with First Nations and act on their recommendations for protected areas, including community conserved areas and world heritage sites, within their traditional territories.

Information contact: Anne Bell Ontario Nature 416-444-8419 ext. 239 anneb@ontarionature.org

La biodiversité – cette complexe et fabuleuse toile dont dépend la vie – n’a jamais été aussi menacée qu’elle l’est aujourd’hui en Ontario. La perte d’habitat, la pollution, la surconsommation, les espèces envahissantes et le changement climatique mettent en péril les végétaux, animaux et écosystèmes dont nous dépendons pour de l’air pur et de l’eau propre, nos loisirs en plein air ainsi que notre santé psychologique et physique. Nous observons un effritement de notre patrimoine naturel : la liste d’espèces en voie de disparition s’allonge, nous continuons à perdre des milieux boisés et humides et les populations d’abeilles et d’autres pollinisateurs enregistrent un déclin alarmant. Les coûts potentiels de cette perte de biodiversité sont astronomiques. Selon une étude gouvernementale, la valeur des services assurés par la nature – dont la rétention du sol, la maîtrise des crues, la régulation du climat et la pollinisation – s’établit à 84 milliards de dollars par année seulement dans le sud de l’Ontario. Bien entendu, d’autres bienfaits de la nature – plus difficiles à mesurer – sont excessivement précieux. Pensons notamment à la possibilité pour les enfants de découvrir le monde naturel ou aux endroits où les familles peuvent partir à l’aventure en plein air. En signant la Convention sur la diversité biologique (CDB), le Canada s’est engagé à agir pour protéger ces valeurs naturelles. Quant aux provinces ayant des obligations en vertu de la CDB, dont l’Ontario est du nombre, elles doivent élaborer et mettre en œuvre des plans permettant d’atteindre les cibles de diversité biologique. Le moment est venu pour nous de tenir notre promesse. Pour protéger et rétablir la biodiversité de notre province, nous devons :

  • travailler avec des propriétaires fonciers, des offices de protection de la nature et des municipalités dans l’optique de préserver au moins 17 % des terres et eaux de l’Ontario, comme le prône la Stratégie de la biodiversité de l’Ontario, afin d’atteindre les cibles établies par la Convention sur la diversité biologique;
  • élaborer de solides programmes d’encouragement et de reconnaissance en collaboration avec le milieu agricole afin de protéger, de rehausser et de restaurer les habitats d’espèces en voie de disparition;
  • révoquer les exemptions de se conformer aux exigences de la Loi sur les espèces en voie de disparition consenties en 2013 aux industries de la foresterie, des mines, de l’hydroélectricité, des carrières et sablières ainsi que de l’aménagement de lotissements, car elles exposent plusieurs espèces en voie de disparition à des menaces grandissantes ou compliquent leur rétablissement;
  • faire de l’intégration d’une infrastructure verte vivante (ex. : arbres, toits verts, caractéristiques naturelles de rétention des eaux de pluie) dans des projets d’infrastructure urbaine une condition pour recevoir de l’aide de la province. Ce type d’infrastructure verte prolonge la vie utile de l’infrastructure conventionnelle et rehausse la nature et la biodiversité dans nos villes.
Des ressources supplémentaires

Contacts d’information Anne Bell Ontario Nature 416-444-8419 ext. 239 anneb@ontarionature.org